Je sais qu'il est déjà sorti et que beaucoup de gens savent déjà la véritable histoire du septième tome de Harry Potter, mais je vais quand même vous mettre ma Fic sur ce bouquin, pour ceux qui, comme mwa [^^], le liront lorsqu'il sortira en français...
L’école de magie noire
1. Une rentrée mouvementée
Harry se réveilla en sursaut. Un cauchemar. Encore un ! Comme toujours, il voyait Lord Voldemort qui l’attendait, baguette levée, à l’Atrium du ministère de la magie. Un éclair de lumière verte, un rire aigu, une douleur intense au front, puis il se réveillait. Il regarda sa montre. Six heures – 1er Septembre. Il sourit en pensant qu’il allait bientôt retrouver Ron et Hermione pour la rentrée à Poudlard. Il ignorait encore ce qui se passerait une fois là-bas...
Une nouvelle fois, il se remémora sa conversation avec Remus Lupin et Nymphadora Tonks. C’est en eux qu’il avait décidé de se confier. Il savait qu’ils ne le trahiraient jamais. Il leur avait tout expliqué. Les Horcruxes, la prophétie... tout. Il avait besoin de quelqu’un pour l’aider en dehors de Poudlard. Puisque, apparemment, il y retournait pour sa dernière année. Il y avait longuement réfléchit. Certaines clefs manquantes se trouvaient à Poudlard, c’était logique. Mais il ne pourrait œuvrer au collège s’il n’y allait pas pour sa dernière année ! Ron et Hermione étant d’accord avec lui, il raconta tout à Lupin et Tonks. Ils en furent étonnés et inquiets. Mais Harry les rassura et bientôt, ils mirent un "plan" en place. Lorsque Harry était retourné chez les Dursley, il s’était sentit plus fort, mieux préparé à ce qui l’attendait. Son seul souci était que Voldemort le retrouve à Privet Drive. Mais il n’eut aucune nouvelle de celui-ci et maintenant qu’il partait, il sentit un poids libérer ses épaules. Bientôt, il serait en sécurité à Poudlard.
C’est ce qu’il croyait...
***
Lorsqu’il se leva, la tante Pétunia était déjà dans la cuisine. Elle souriait, fait rare, chez elle. Harry marmonna un bonjour auquel elle répondit avec entrain. Il haussa les sourcils. Certainement une histoire de voisinage... Elle lui apporta une assiette avec un toast déjà beurré et un café fumant. Il la regarda avec des yeux ronds et elle lui sourit largement. Quelque chose de pas normal se passait.
L’oncle Vernon arriva à cet instant dans la pièce et lança un "bonjour !" énergique. Harry se demanda brièvement s’il ne devenait pas fou. Dudley arriva à son tour, un grand sourire aux lèvres. Il s’assit, prenant tout un côté de table pour lui tout seul et regarda Harry avec ses petits yeux, réprimant un nouveau sourire.
Lorsque Pétunia s’assit à la table, elle sourit à nouveau à Harry et commença à manger. Les Dursley n’étaient pas normal. Harry prit peur. Peut-être qu’in mangemort les avait soumis au sortilège de l’Imperium et, ignorant que les Dursley détestaient Harry, leur avait dit de se comporter... non... il leur aurait dit de se comporter normalement, ce qui n’était pas le cas. Ou alors c’était un mangemort complètement stupide. Toujours aussi peu rassuré, Harry commença à manger en jetant de fréquents coups d’œil aux alentours.
Puis, l’oncle Vernon prit la parole.
- Aujourd’hui est un grand jour ! annonça-t-il, la voix chargée d’émotion.
Pétunia poussa un petit cri de ravissement et Dudley frappa du poing sur la table.
L’oncle Vernon posa des yeux soudain méchants sur Harry.
- Aujourd’hui, le malheur part de notre maison.
Il eut un sourire emplit de haine.
- Aujourd’hui, tu t’en vas à jamais !
Harry ouvrit de grands yeux puis...
... il éclata de rire.
Les Dursley le regardèrent comme ils l’avaient toujours fait. Comme s’il était fou.
Harry parvint enfin à se calmer.
- Enfin ! Je me demandais ce qui vous arrivait ! fit-il, pris d’un fou rire. Sachez que pour moi aussi, c’est un grand jour !
Pétunia voulut parler mais Dudley la devança.
- Aujourd’hui, je récupère ma chambre ! Aujourd’hui, je pourrai dire à tout le monde que tu es parti définitivement à St... St...
- St Brutus, mon fils ! compléta Vernon en riant. Ah, je n’ai jamais été aussi heureux !
Cette fois, Pétunia prit la parole.
- Peut-être que tu pars, dit-elle à Harry, mais avant cela je dois t’annoncer quelque chose d’important. Quelque chose qui se trouvait dans la lettre qui t’accompagnait lorsque l’on t’a déposé devant notre porte.
Harry écouta, soudain attentif.
- Dumbledore est mort5, n’est-ce pas ? demanda-t-elle.
- Que... Comment...
- Comment je le sais ? Ça, c’est égal. L’important est ce que je dois te révéler.
Vernon déglutit. Il savait ce qu’elle s’apprêtait à dire, et Dudley l’avait vu pâlir tandis que sa mère parlait. Il ne comprenait rien.
Pétunia prit une profonde inspiration.
- Ton parrain est en vie.
***
Harry s’appuya contre la barrière entre les voies 9 et 10. Lorsqu’il fut certain que personne ne le regardait, il passa de l’autre côté.
La révélation de sa tante l’avait déboussolé.
« Personne ne sait où il est, mais il faut que tu le retrouves. »
Harry entendit à peine Seamus le saluer.
« Ton parrain est en vie »
Sirius.
Vivant.
C’était impensable !
Et pourtant...
Un cri le tira de ses pensées.
- Harry !
Il se retourna et vit Ron qui arrivait, suivit de Ginny, Fred, George, Mr et Mrs Weasley, un grand sourire fendant son visage.
Harry sourit à son tour. Il salua les Weasley à tour de rôle, rougissant lorsque Ginny se contenta de lui offrir un sourire crispé. Il se tourna néanmoins vers son meilleur ami.
- Hermione est là ?
- je ne l’ai pas encore vue. Elle m’a dit qu’elle transplanerait.
Harry hocha la tête.
- Trouvons déjà un compartiment vide.
Harry, Ron et Ginny montèrent leurs bagages dans le train et s’installèrent dans le premier compartiment vide qu’ils trouvèrent.
Ron descendit le premier du train. Harry voulut le suivre mais quelqu’un le retint par le bras. Il se retourna. Ginny le regardait avec des yeux remplis de larmes.
- Ginny... écoute... je...
- Je t’aime, Harry. Ces mots que tu m’as dits, à l’enterrement de Dumbledore, je les ai ressassés pendant toutes les vacances. Et malgré moi, je sais que tu as raison. Mais puisque tu reviens tout de même à Poudlard... nous y seront en sécurité, n’est-ce pas ? Alors pourquoi ne pas...
- Harry! Ginny! Hermione est arrivée!
Ron les appelait depuis dehors.
Harry soupira.
- Viens, on en parlera plus tard...
Ginny hocha la tête, sécha ses larmes et suivit Harry sur le quai.
Hermione lui sauta au cou avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit.
- Je suis si heureuse de vous retrouver !
Harry lui répondit maladroitement et sourit en voyant Ron les oreilles écarlates. Apparemment, il avait eu droit au même traitement. Mais lorsqu’il croisa les yeux de Mrs Weasley, il se dit que le "traitement" de Ron était finalement peut-être encore différent...
Harry et Ron aidèrent Hermione à monter ses affaires dans le compartiment et ils redescendirent dire au revoir aux Weasley qui restaient à Londres.
Fred et George donnèrent discrètement un paquet à Harry en s’assurant que Mrs Weasley ne les voyait pas.
- Pour te faciliter la vie... ajoutèrent-ils mystérieusement.
Et Harry ne put en savoir plus.
Ensuite, Mrs Weasley le serra dans ses bras.
- Soyez sages !
Harry sourit puis serra la main de Mr Weasley.
Il monta dans le train, suivit de Ron, Hermione et Ginny. Celle-ci avait les yeux légèrement rougis, mais personne ne semblait s’en être aperçu.
Ils s’installèrent dans le compartiment et bientôt, le train se mit en marche.
Ginny se leva et donna une maladroite excuse aux autres pour justifier le fait qu’elle sortait du compartiment.
Harry regarda sa montre. Cinq minutes qu’elle était partie. A son tour, il donna une excuse à Ron et Hermione et sortit dans le couloir.
Il la trouva dans le compartiment à bagages, à l’autre bout du train.
Les élèves en général ne venaient jamais dans ce wagon : il n’y avait rien à y faire.
Il toussota pour montrer sa présence et elle releva la tête.
- Ginny... je suis désolé...
Contre toute attente, elle sourit.
- Bien sûr...
- Non, ce que je voulais dire c’est que...
- Je sais ce que tu voulais dire, épargne ta salive.
Son sourire avait disparu et son ton était dur, cassant.
Irrésistible.
Il s’approcha et passa sa main dans les cheveux roux de celle qu’il aimait, malgré tout.
- Tu sais que je t’aime. Ça ne changera pas de si tôt. Mais tu sais aussi que...
- Que Voldemort m’utilisera pour t’atteindre à travers moi, je sais !
Elle se dégagea et Harry soupira.
- Mais pas à l’école ! ajouta-elle, à nouveau au bord des larmes. Comment veux-tu qu’il m’atteigne à l’école ?
- Il a déjà réussi...
- Mais pas cette fois ! Si seulement...
Sa voix se brisa.
- Si seulement tu étais moins buté !
Harry sourit.
- Tu es pas mal aussi dans ce domaine là...
Ginny émit un bruit entre le rire et le sanglot.
Harry se sentit déchiré.
D’un côté, il aurait tout donné pour rester avec elle, pour l’embrasser à nouveau...
Mais Voldemort avait déjà réussi à l’atteindre à l’école !
Ses cheveux si doux, ses yeux flamboyants...
Ginny, étendue sur le sol de la chambre des secrets, à moitié vidée de son énergie vitale...
Il avança d’un pas, oublia de respirer. Oublia ses arguments de pour et de contre.
Leurs lèvres se frôlèrent. S’unirent.
***
Ils retournèrent dans leur compartiment.
Heureux. Profondément heureux.
Ils trouvèrent Ron et Hermione, incroyablement proche l’un de l’autre. Lorsqu’ils remarquèrent le retour de Harry et Ginny, ils se séparèrent en rougissant.
- Ce n’est pas un baiser comme ça qui va nous choquer ! railla Ginny.
Elle sourit malgré tout.
Harry aussi, souriait. Ils en avaient mis du temps !
Ils passèrent la fin du voyage à jouer à la bataille explosive et, lorsqu’ils aperçurent Poudlard, ils revêtirent leurs robes de sorcier.
Harry savait qu'il aurait du leur dire pour Sirius, mais il n'arrivait pas à le faire. Dès qu'il essayait, les mots restaient coincés dans sa gorge. Et puis, c'était tellement invraisemblable...
Le train ralentit pour bientôt s’arrêter. Ils sortirent du train et entendirent la voix sèche du professeur McGonagall appeler les première année d’une voix sèche. Harry s’approcha.
- Professeur ?
McGonagall se retourna.
- Où est Hagrid, professeur ?
Elle eut soudain l’air peiné.
- Et bien.... Il... Il a été renvoyé, Potter...
- QUOI ?
- Notre directeur a pris les mesures indispensables... pour lui. Et il a renvoyé Hagrid de Poudlard. Sa maison a été rasée. Maintenant, excusez-moi, Potter, mais je dois m’occuper des première année.
Harry resta planté où il était jusqu’à ce que Ron ne l’appelle.
- Harry, on a trouvé une diligence libre.
Il le suivit en fulminant. Sa surprise transformée en colère.
- On a renvoyé Hagrid ! fit-il sans cérémonie. Renvoyé !
Hermione plaqua ses mains contre sa bouche tandis que Ron le regardait, abasourdi.
- Que... comment...
- McGonagall vient de me dire que l’on avait rasé sa cabane ! Il n’est plus là !
- Mais... qui... ?
- Apparemment, le nouveau directeur...
Lorsque les diligences s’arrêtèrent devant le château, ils descendirent et montèrent quatre à quatre les marches d’escalier pour apercevoir qui était le nouveau directeur.
Il n’était pas dans la salle.
Harry jura et ils allèrent s’asseoir à la table des Gryffondor.
Il continua de regarder autour de lui, jusqu’à ce que son regard ne se pose sur la table des Serpentard.
Non... Impossible !
Pourtant, pas moyen de se tromper. C’était bien lui, avec ses yeux pâles sa chevelure blonde...
Puis les portes de la grande salle s’ouvrirent et tout le monde se tut.
Ce n’était même pas les première années.
Les élèves commencèrent à chuchoter tandis qu’il avançait entre les deux tables du milieu, pour atteindre la table des professeurs.
A la surprise de tous, il s’assit sur la chaise du directeur et les visages de ceux-ci s’assombrirent.
Parvati avait même fondu en larmes.
Harry serra les poings. Il ressentit une haine encore plus virulente pour ce personnage aux airs doucereux qu’il avait toujours détesté
Et tout le monde chuchotait la même chose.
« C’est Rogue ! Severus Rogue ! »